Mexique, troisième arrêt : arrivée à Oaxaca, J4

Publié le par Delphi

 

Sur la route3
Jeudi 11 février, nous sommes prêts à attaquer une longue route mais qui sera des plus agréables. En effet, ce long trajet en bus sera l'occasion de traverser la Sierra Madre afin de rejoindre Oaxaca, la perle coloniale du Sud.
Les paysages montagneux se succèdent les uns aux autres ainsi que les forêts de cactus.

Nous ferons par ailleurs un arrêt dans l'une d'elles pour apprécier la beauté de cette plante, qui s'y frotte s'y pique...

Cactus1


Nous arrivons à Oaxaca en milieu d'après-midi pour parcourir dans un premier temps son marché coloré et déguster nos fameuses sauterelles grillées puis nous nous dirigeons vers l'une si ce n'est la plus belle église du Mexique, Santo Domingo, bâtie par les Dominicains à partir de 1575. La pièce maîtresse de cette église est l'arbre généalogique de Marie, chef-d'-oeuvre de stuc doré retraçant les origines de la Madone. Et nous avons été subjugués par cette église alors même que nous en avions vu de très belles en Andalousie mais celle-ci de part ses nombreux reliefs recouverts d'or nous a laissés sans voix. Il faut dire qu'au moment de la conquête espagnole, les Dominicains n'avaient pas lésiné sur les sommes exorbitantes consacrées à la construction de leurs édifices en faisant venir les artistes les plus talentueux d'Europe.Oaxaca, Santo Domingo1
La ville d'Oaxaca, "ville de jade", doit son surnom à la couleur verte des pierres de construction de ses édifices provenant d'une carrière locale.
Située à 1500 mètres d'altitude, elle est une des villes coloniales les plus charmantes et les mieux préservées du pays. Les civilisations Zapotèques, Mixtèques et Aztèques ont fait d'Oaxaca une des régions les plus importantes du Mexique Précolombien.
C'est au nord de cette région que naquit le Zapotèque Benito Juarez (1806-1872), l'un des grands réformateurs libéraux du Mexique.

Les marchés d'Oaxaca sont l'occasion pour les indiens de vendre leurs fruits et légumes ainsi que leur artisanat. Ces marchés sont toujours très colorés et animés, on y parle environ 80 dialectes.

Le "zocalo" ou place centrale est le point culminant de cette ville où chacun aime se retrouver pour prendre un café, danser et écouter les mariachis. Ce que nous n'avons pas manqué de faire à la nuit tombée.
La musique mariachi est née au XIXème siècle. Ces musiciens jouaient à l'occasion des bals et des mariages. Il était de coutume pour un soupirant d'engager un mariachi pour donner la sérénade à sa belle.
Aujourd'hui, confortablement installés à une terrasse de café ou sur un banc, vous pouvez interpeller ces musiciens ambulants prêts à faire le show moyennant quelques pièces.

Le costume traditionnel du mariachi est le "charro" : pantalon noir ajusté au plus près, brodé d'or ou d'argent, veste très courte brodée elle-aussi, lavallière bouffante, sombrero et bottes  à talon..., des vrais "Don Juan" en somme !

Une petite vidéo trouvée sur You tube car nous avons oublié de filmer.



Il est temps d'aller se coucher, une nouvelle journée riche en découvertes nous attend.

Suite et photos au prochain épisode !

Publié dans Voyage

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