Gaspésie gourmande, tu nous as conquis !

Publié le par Delphi


"La mer a des reflets berçants
Qui viennent échouer sur les rives
Ses secrets et ses surprises.

Mets et petits plats
A odeurs des champs salés
Crustacés et poissons
Portés par les courants marins.

Ici vous pourrez les découvrir
Les déguster et les apprivoiser

Gaspésie de nos Amours
Qui mérite un tel détour
Pays de rêve et de conquête
A l'infini  des mers."

Jacques léger

Notre tour de la Gaspésie fut une source d'émerveillement tant pour nos yeux que pour nos estomacs exigeants. Nous avons pu goûter aux produits du terroir composés essentiellement, voire majoritairement de poissons et crustacés.
Au menu de notre régime quotidien durant ces 16 jours, homards, pétoncles, crevettes, morue, saumon fumé... sans compter nos copieux petits-déjeuners servis dans nos gîtes afin de démarrer dans les meilleures conditions nos multiples escapades.

Ayant le sens du partage, je me devais de vous communiquer quelques adresses gastronomiques incontournables que nos palais ont eu la chance de visiter.

Dans le secteur de la Haute-Gaspésie, à Sainte-Anne des Monts, nous avions trouvé une excellente cantine auprès de la Poissonnerie du quai, située face à l'Eglise. De la pêche à la table, il n'y a qu'un pas à franchir pour garantir à sa clientèle une fraîcheur incomparable. Cette poissonnerie à l'excellente réputation s'est transformée en restaurant pour le plus grand plaisir des locaux et des touristes de passage. Très bon rapport qualité-prix.

Le secteur de la Pointe, le plus important tant du point de vue touristique que gastronomique, a été riche en découvertes.
A Gaspé, nous avons dîné au restaurant, La Maison William Wakeham. Construite vers 1860 et située en plein coeur de Gaspé, cette maison historique fait partie du patrimoine architectural gaspésien. La table y est excellente, sûrement la meilleure de notre séjour. J'ai notamment dégusté des pétoncles caramélisées dans un délice d'épices ainsi qu'un merveilleux millefeuille aux fraises et à la mascarpone dont je me souviendrai longtemps.

A Percé, nos chemins ont croisé à plusieurs reprises celui de la Maison du Pêcheur, adresse incontournable. Ce restaurant offre le choix entre une table gastronomique et un bistro, le Café de l'Atlantique pour un repas plus rapide et moins dispendieux. Nous avons testé les deux, bien entendu. Le cadre est très agréable avec sa magnifiques vue sur le fleuve Saint-Laurent et le Rocher Percé, le décor maritime est soigné. La table d'hôte est particulièrement copieuse et bonne.

Nos estomacs étant ce qu'ils sont, nous ne pouvions rater l'Auberge du Garagantua, située à Percé dans les montagnes, qui porte très bien son nom. Ce restaurant est parvenu à ses fins en nous gavant prodigieusement, une assiette de crudités et charcuteries, suivie d'une marmite de soupe à la carotte, puis d'un homard grillé pour monsieur et un éventail de la mer pour moi qui comportait rien de moins qu'un demi-homard, du flétan, de la morue, du saumon, deux pétoncles et quelques moules, tout cela accompagné de légumes de potager qui n'ont jamais réussi à se frayer un chemin jusque dans mon estomac sur le point d'exploser. Après une pause bien méritée, des tartes maisons nous faisaient de l'oeil sur le comptoir. Au bout de trois heures, totalement repus, nous avons repris le chemin de notre gîte. Pour tous ceux qui s'inquièteraient d'une prise de poids soudaine, sachez tout de même que nous avons parcouru environ 80 kilomètres de sentiers pédestres durant ces vacances et que nous ne mangions pas le midi.

Ce tour nous a aussi donné l'occasion de découvrir de nouvelles bières pression, notamment la Pit Caribou, un régal en blonde et en rousse.

Pour conclure cet article en beauté, voici une recette typique du terroir gaspésien tirée de la revue Gaspésie Gourmande.

La galette à la morue salée

Ingrédients :

* 500 grammes de morue salée (Gaspé cured si possible)
* 4 pommes de terre moyenne
* 1 oignon moyen haché finement
* 1 oeuf battu légèrement
* crème épaisse
* 1 cuillère à thé de sarriette (herbe gaspésienne) ou 1/4 de cuillère à thé de muscade
* sel et poivre au goût
* farine
* beurre et huile végétale

1/ Dessaler la morue (achetée sans peau) toute la nuit dans suffisamment d'eau froide pour la couvrir complètement.

2/ Egoutter la morue, la déposer dans un chaudron, puis couvrir d'eau fraîche et mettre à cuire.

3/ Dès les premiers bouillons, vider l'eau et remettre sur le feu avec une nouvelle eau.

4/ Faire mijoter 10 minutes ou jusqu'à ce que la morue s'effeuille facilement à la fourchette. Jeter l'eau et laisser tiédir.

5/ Peler, couper et bouillir les pommes de terre. Mettre en purée et réserver.

6/ Faire sauter les oignons dans du beurre sans les colorer et les ajouter aux pommes de terre ainsi que l'oeuf battu. Bien mélanger (un peu de crème épaisse peut aussi être ajoutée pour améliorer le goût et la consistance).

7/ Incorporer la morue effilochée et sans arêtes, la sarriette (ou la muscade), le poivre et le sel (Ne pas trop en mettre car la préparation est déjà salée). Bien mélanger et laisser tiédir.

8/ Façonner les galettes, les passer dans la farine et faire dorer des deux côtés dans un mélange de beurre et d'huile.

Suggestion : pour des galettes plus croustillantes, les passer sucessivement dans de la farine, de l'oeuf battu et de la chapelure fine. Sevir accompagnée d'une belle salade verte.

Maintenant, je n'ai plus qu'à me mettre au travail surtout que j'ai une nouvelle excellente adresse d'épicerie à tester sur Montréal, Fous de la Gaspésie, spécialisée dans les produits locaux de cette région magnifique.

Je vous tiens au courant.

Suite au prochain épisode !




Publié dans A vos fourneaux

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